
Ceci arrive alors qu'il y a peu, le président Trump menaçait d’imposer de nouvelles taxes couvrant presque toutes les importations en provenance de Chine, afin d'inciter Apple et les autres fabricants à fabriquer leurs produits aux États-Unis. Cette décision risque donc de susciter la colère de Trump et on peut déjà s'attendre à une réaction de sa part dans les prochains jours. Cette décision d'Apple survient aussi alors que les tensions commerciales s'intensifient entre l'administration Trump et Pékin. Certains spécialistes voient en cet acte, un grand optimisme de la part d'Apple sur l'état des relations commerciales entre les 2 pays.
C'est le cas de Tom Forte, analyste de DA Davidson, qui a déclaré : « Si cette décision d'Apple est vraie, cela me suggère qu'Apple est extrêmement confiant que les États-Unis et la Chine seront en mesure de résoudre leur différend commercial et le feront dans un proche avenir ». Cette délocalisation vers la Chine n'est pas anodine, car ce pays représente un marché clé pour Apple. En effet, la société a tiré près de 18 % de son chiffre d'affaires total de la Grande Chine au cours du trimestre clos en mars dernier.
En plus d'être un marché important pour Apple, la Chine est également un centre de production majeur pour les appareils de la société. D'ailleurs, Tom Forte l'a également souligné en faisant savoir que, par rapport aux États-Unis, la fabrication en Chine reste une alternative moins coûteuse et tire profit d'une infrastructure existante, au lieu de devoir en reconstruire une aux USA. Apple aurait déjà demandé depuis la semaine dernière à ses principaux fournisseurs d'évaluer les coûts liés au déplacement de 15 à 30 % de leur capacité de production de la Chine vers l'Asie du Sud-Est.
Le WSJ fait également savoir que le géant de la technologie a aussi fait appel à l'entreprise Quanta Computer Inc pour fabriquer son nouvel ordinateur et intensifie actuellement la production dans une usine située près de Shanghai. Il reste donc maintenant à savoir comment cela sera pris par Donald Trump.
Source : WSJ
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